Chroniques Barcelonaises

ATTENTION ! Cette histoire contient des scènes très descriptives de sexualité et de rapports BDSM.

J’ai 28 ans, je vis seule depuis plus de deux ans, et je vais vous raconter dans cette histoire (pas forcément dans l’ordre chronologique) mes aventures barcelonaises de jeune mère séparée, en recherche d’un partenaire sexuel de qualité.

Il est assis sur son canapé lorsque je sors de la salle de bain, enfin propre, et l’esprit libéré. Son épaisse barbe contraste avec l’aspect luisant de son crâne, et malgré l’obscurité du petit salon sans fenêtres (typique des appartements barcelonais), ses boucles d’oreille captent le peu de lumière qui l’atteint depuis les fenêtres des deux chambres.

A 14h30, alors que je n’avais initialement pas prévu de voir qui que ce soit, je me suis décidée à le rejoindre après près de quatre mois sans avoir eu le temps de se revoir. La faute à une garde alternée qui ne me laisse que deux semaines par mois de disponibilité, l’une des deux étant généralement trop sanguinolente pour que j’aie envie de voir un amant occasionnel.

Après avoir monté à pied les quatre étages jusqu’à son appartement et lui avoir fait une bise rapide pour ne pas lui imposer mon haleine de fin de journée, je me suis enfermée une petite dizaine de minutes à peine dans sa salle de bain. L’eau chaude qui caresse mon corps de jeune mère fatiguée m’apaise et emporte avec elle les tracas de la journée.

Lorsque je le rejoins, j’ai pudiquement remis ma robe, mais sans culotte. Il m’interroge sur ma vie depuis notre dernière entrevue, il est attentif et bienveillant. Puis après nous être tous les deux désaltérés, il me demande ce que j’attends de ces quelques heures que je lui accorde.

— Je… je veux jouer. Des jeux d’adultes, bien entendu. Et je crois que j’ai besoin d’aller dans ma sub space un peu, pour m’y reposer.

Il m’attire contre lui, et je sens sa peau chaude par-dessus les courbes de ses muscles de colosse au repos. Il n’est pas très grand, mais il est très impressionnant. Suffisamment body buildé pour pouvoir aisément manipuler le corps de ses partenaires, je sais qu’il soulève mes 70 kilos avec un seul bras sans effort.Je lui offre mes lèvres, qu’il prend lentement, pour faire durer un peu la tension du moment. Il m’observe, dégage quelques mèches de mon visage, pose une de ses grandes mains sur ma gorge, effleure mes seins par-dessus le tissu de ma robe.

— Disons un peu de cordes, des jeux d’asphyxie et des fessées, est-ce que ça te convient ?— Tout ce que tu voudras.— Ce n’est pas une réponse convenable. Je veux un réel consentement.— Oui, ça me convient.

Il me repousse, se lève et m’entraîne avec lui dans la petite chambre dédiée au shibari. Spontanément, je m’agenouille sur le tatami, sous la grosse poutre de bambou qu’il a installée entre les deux murs les moins éloignés. Derrière moi, je l’entends qui prépare son matériel. Le bruit lourd des cordes qui tombent à ses pieds, celui de son jogging qu’il enlève, et du pantalon beaucoup plus large qu’il enfile à la place.

Il me fait me redresser, m’embrasse à nouveau. Enlève délicatement un à un les boutons de ma robe pour me l’enlever, puis m’ôte mes lunettes et me fait m’agenouiller à nouveau. Puis il s’assied derrière moi, me prend dans ses bras, et échauffe mon corps à ce qui va suivre. Enfin, il saisit l’un de mes poignets et débute le contact de la corde sur ma peau.

Très vite, me voilà ligotée, le bras gauche sous la poitrine, la mettant en valeur, et le bras droit dans le dos, dans une position similaire. Toujours derrière moi, il caresse mes tétons, les tire, les pince. Avec une nouvelle corde, il passe autour de mon cou, puis entre mes seins, se fraye un passage entre mes petites lèvres (légèrement distendues depuis toujours) et remonte entre mes fesses pour remonter dans mon dos, sous mon bras déjà immobile et finir sa course attachée à la poutre de bambou. Je suis forcée d’adopter une pose un peu moins confortable, presque en équilibre, le dos bien droit. Enfin, il me bande les yeux.

Le bruit des cordes qui caressent ma peau s’accompagne de celui de la playlist qu’il a mise pour l’occasion. Il me détache les cheveux pour mieux les accrocher avec une nouvelle corde à la poutre qui me surplombe. Je sens déjà la corde entre mes cuisses s’imbiber de ma cyprine. Comme je cherche, à l’aveugle, à embrasser ce que je sens passer près de mon visage (la plupart du temps un bras ou un pectoral large et chaud), il me fait passer une corde sur le visage aussi, dans la bouche et par-dessus le tissu qui me bande les yeux.

Puis je l’entends qui s’éloigne. Je reste quelques minutes seule, sans un bruit dans l’appartement. Je l’imagine m’observer depuis son canapé, en buvant son verre d’eau. Ça lui ressemblerait bien. Puis j’entends un tiroir tout proche s’ouvrir puis se refermer. Et le son familier du vibromasseur qu’on allume rejoint celui de la musique douce et rythmée. Il s’approche près de moi, s’installe à nouveau dans mon dos. A mon oreille, il me chuchote :

— Tu en as envie ? Gémis une fois pour oui, deux fois pour non.

Je ne me fais pas prier, et je gémis une seule fois, le plus longtemps possible, sans m’étouffer sur ma propre salive qu’il devient compliqué d’avaler.Alors à la morsure de la corde dans mes chairs sensibles se joint les vibrations terriblement efficaces du sex-toy, et on entend moins dans l’appartement les basses de la playlist que mes plaintes étouffées du plaisir qu’il me procure. Je veux le toucher, moi aussi. Je sens son sexe dur dans son pantalon, contre ma main placée dans mon dos. Le poignet est immobile, mais mes doigts sont libres. Je le palpe, je le masse au travers du tissu. J’ai très envie de le sentir en moi.

Il me détache, mais juste un peu. Suffisamment pour me faire basculer en avant, le visage contre le tapis, le cul relevé. Alors que je m’attends à ce qu’il envahisse enfin mon intimité, il attache le jouet à moi pour avoir les mains libres, et pendant que la flaque de ma bave s’agrandit sous mon visage, je peine à résister à l’imminent orgasme qui me guette. Il abat ses grandes mains sur chacune de mes fesses, alternativement, jusqu’à ce qu’il soit satisfait de la teinte obtenue. Je jouis une première fois.

Le vibromasseur est éteint, les cordes me quittent, petit à petit. Mais pas toutes. Il garde bien en place celle qui m’enserre le visage et me fait baver comme une chienne, et se sert de celle autour de mon cou comme d’une laisse. Je le suis dans l’appartement, à l’aveugle, confiante. Il me dit qu’il me trouve très belle.

Je sens enfin devant moi son lit. Il m’y pousse gentiment, et m’ordonne de rester tranquille. Il quitte la pièce pour y revenir avec de quoi m’attacher à son lit, bras et jambes écartés. Me voilà à nouveau à sa merci, mais cette fois sans aucune corde pour entraver l’accès à mon vagin qui pulse tant j’ai hâte de le sentir en moi.

Alors que je m’attends enfin à sentir sa verge dure, épaisse et lourde pénétrer mes chairs, ce sont ses doigts qui s’immiscent dans mon ventre. D’abord un seul, puis très vite deux, trois et jusqu’à quatre qui par leurs puissants va-et-vient me font jouir une seconde fois. Allongé à mes côtés, il mord dans ma poitrine, lèche et suce mon téton, dévore mon sein. Lorsqu’enfin il libère ma bouche de la corde qui l’entravait, je le supplie, les yeux toujours bandés, de me donner sa queue. Il la présente à mes lèvres, et je peux enfin sentir ce gland chaud et gonflé contre ma langue, mais il me faut la tirer pour y goûter. Après avoir un petit peu joué ainsi avec ma frustration, et tout en libérant mes mains, il s’insère dans ma bouche, jusqu’à atteindre ma gorge.

Les mains enfin libres, je saisis cette verge tant désirée, et pendant que je m’applique à le sucer, recouvrant son membre de ma salive et le massant simultanément des deux mains, il m’enlève enfin le tissu qui recouvrait mes yeux.

Je vois à nouveau mon amant, à genoux sur son lit, le visage penché vers moi, son regard doux fixé sur ma bouche qui avale sa queue. Il se retire pour libérer mes chevilles, et après avoir fait le tour du lit et enfilé une capote avec une rapidité et une dextérité étonnantes, il m’attrape par les hanches, pour m’attirer sur le bord du lit.

Sans laisser de place à l’attente, il me pénètre enfin, son gros sexe distendant ma chatte trempée, ses couilles rasées de près frappant avec régularité mon clito et mon pubis poilu. Le rythme est effréné, le dos bien cambré, je chouine mon plaisir, le visage écrasé dans les draps. Ses coups de reins s’arrêtent, il me tend son pouce à lécher. Je le suce, le couvre de ma bave, et une fois suffisamment lubrifié, il le présente à mon anus, en reprenant ses va-et-vient dans ma chatte. Petit à petit, son pouce enfoncé jusqu’aux deux phalanges effectue des cercles, de plus en plus larges. Cette double pénétration très agréable me provoque une nouvelle vague de plaisir intense et je m’effondre une dernière fois, sur le ventre, terrassée par un orgasme qui me fait trembler les jambes.

Assis sur un petit canapé à côté du lit, il regarde mes orifices béants, en se branlant doucement. Une fois mes esprits retrouvés, je m’agenouille à ses pieds et j’entreprends de le sucer à nouveau. Je m’applique, le regarde dans les yeux, lui lèche sa verge des couilles au gland, et lèche mes mains pour lui offrir un massage lubrifié en même temps. Petit à petit, j’accélère mon rythme, et alors qu’il s’apprête à jouir, je m’enfonce sur son sexe, le plus loin possible, le nez contre son ventre, et il se déverse à grands jets directement dans ma gorge.

Après l’avoir bien nettoyé, nous nous sommes enfin allongés pour profiter de quelques tendresses après cette entrevue très intense. Je garderai en souvenir quelques jours une trace de dents sur le sein droit, et de longues marques rouges de cordes sur le cou.

Crédit photo : @ Keephla
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